Qu'est-ce que technique d'interrogatoire renforcée ?

La "technique d'interrogatoire renforcée" est une méthode qui a été utilisée dans le passé par certains services de renseignement et agences de sécurité dans le but d'obtenir des informations. Elle est souvent considérée comme controversée et constituant des actes de torture ou des traitements cruels, inhumains ou dégradants.

L'interrogatoire renforcé implique l'utilisation de différentes techniques psychologiques et physiques pour soumettre une personne à une pression intense et la placer dans un état de vulnérabilité, afin de la forcer à divulguer des renseignements ou à avouer des crimes. Ces techniques comprennent souvent des actes de violence physique, des privations sensorielles, des positions de stress, le bruit constant, la privation de sommeil, la simulation de noyade (communément appelée "waterboarding"), entre autres.

L'utilisation de ces méthodes est généralement considérée comme inacceptable du point de vue des droits de l'homme et des lois internationales. La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée par les Nations Unies en 1984, interdit explicitement l'utilisation de la torture.

De nombreux pays, dont les États-Unis, ont été impliqués dans des controverses liées à l'utilisation de la technique d'interrogatoire renforcée, notamment après les attentats du 11 septembre 2001. Certains responsables gouvernementaux et agents de sécurité ont justifié ces pratiques en mettant en avant l'importance d'obtenir des informations vitales pour la sécurité nationale, mais cela reste un sujet de débat.

Depuis lors, des efforts ont été déployés pour interdire ces pratiques et promouvoir le respect des droits de l'homme dans les enquêtes et interrogatoires. La communauté internationale continue de travailler à la prévention de la torture et à la promotion d'une approche respectueuse des droits de l'homme lors des interrogatoires.

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